10€ en prévente / 12€ sur place
Vous êtes parent.s et vous avez envie de sortir ? Solution baby-sitting par ici ! ??
En coproduction avec Goûte Mes Disques.
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Il aura fallu attendre un savoureux alignement des planètes pour monter cet évènement à la hauteur de l’admiration qu’on porte au Turc Mécanique.
Le temps d’une longue soirée, le label parisien, gérée par ces suppôts de l’apocalypse que sont Charles Crost et Thomas Durebise, viendra justifier sa réputation : celle d’une structure aussi généreuse qu’intransigeante, dont l’ouverture d’esprit n’a d’égal que l’amour du chaos.
▲ Balladur
Ce duo de Villeurbanne croise la pop africaine ou indonésienne avec la new wave, mais aussi le dub et le rockabilly.
Leur troisième album sur LTM, La Vallée Étroite, n’est rien de moins que l’un des meilleurs disques de l’année 2019, sinon le meilleur.
Enregistré et mixé dans le studio lyonnais du groupe, ce nouvel opus est l’occasion pour les deux membres de Balladur d’ouvrir les vannes comme ils ne l’avaient jamais fait auparavant, de continuer à avancer sans penser aux travers désagréables de la pollinisation croisée ou de l’appropriation de certains genres avec lesquels il n’est pas toujours simple d’expérimenter.
▲ Teknomom
Premiers artistes historiques du label, le duo parisien Teknomom n’avait jusqu’à peu qu’une seule véritable sortie à son actif : un longue et désarçonnante pièce de près d’une demie heure, emmenant au fil des boucles et des rythmes monomaniaques l’auditeur au fin fond de l’univers.
En 2019, le duo a franchi le rubicon et s’est enfermé en studio pour composer et enregistrer les 7 pistes de « Mangé en Chine ». Le résultat est une nouvelle incarnation de Teknomom dans des formats plus ressérés, où l’attrait du groupe pour les plages instrumentales à tendances cinématographiques se couple a une nouvelle envie d’en découdre.
« Mangé en Chine » forme un premier album tétanisant et surpuissant. Traitée avec la richesse de composition qui sied au format, cette seconde livraison devrait, sans doute aucun, mettre à genoux les poseurs du synth jeu et le minimalisme feignant.
▲ Coeval
Certains reconnaitront pour sûr les basslines serrées de Quentin Pierce, ex Empereur, rejoint désormais par un duo d’artificiers aux guitares crépitantes, porté par une boite à rythmes aux cadences martiales. C’est sur cet édifice flamboyant, par la voix hantée de Benedict Pooley que Londres vient imprimer son empreinte sur le Turc Mécanique.
