Mutatis mutandis

★ LETTRE DE JEAN

À Forest, le 9 décembre 2021.

Y’A PAS QUE LE VIRUS QUI MUTE

NOUS AUSSI ON MUTE !

(Cette punchline n’est pas de moi, elle est de mon dirlo.)

Nonobstant le merdier actuel — tkt, je ne vais pas pérorer sur cette 22ème vague qui n’entame en rien mon enthousiasme — nous sommes, mes collègues et moi, au début d’un chantier-mutation. Depuis le début du covid, nous avons pas mal discuté, en équipe, de nos expériences et de nos ressentis, de ce que ça nous a fait, tout ça, au niveau individuel et collectif. Les leçons qu’on en tire, si je le résume rapido :

Ne pas courir comme une poule sans tête, prendre le temps, privilégier la qualité de la relation avec notre public (comme dirait Moussa, « Les contacts humains, est-ce que ce n’est pas la seule chose qui compte vraiment ?)… Depuis plusieurs mois déjà, on se relaie pour interroger des habitant.e.s sur les places publiques au sujet de leurs envies, leurs attentes… (Ceusses qui se rappellent que j’en ai déjà parlé dans une lettre précédente gagnent un blob).

Enfin voilà, on est au taquet pour muter de notre mieux, déciller nos regards accaparés par les urgences, cultiver les appétits de vie et les joies contagieuses (c’est tarte à dire mais c’est dit.).

Bisous mutants

Câlins mutins

Ton fidèle Jean Brass

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