by air mail

★ LETTRE DE JEAN

À Forest, le 5 juillet 2022.

Pajarito, ma colombe, ma chouette,

Je t’écris un dernière lettre avant de passer en config sea, sex & sun. Traînes-tu encore dans le patelin, ou t’es-tu déjà envolé·e pour une destination lointaine? Moi qui rêve de voler, l’autre jour je me suis retrouvé au pied d’un trapèze, il me faisait les yeux doux, j’ai voulu me lancer, et au moment de sauter, oufti ! Les jambes en coton, le trouillomètre au taquet, full chocottes. Néanmoins, galvanisé par mes lectures de Corneille (« Ô, Jean, suspends ton vol !» etc.), je suis bien décidé à retenter le coup dès lundi (on installe un trapèze volant au jardin, viens !). Je me vois déjà dans les airs en slowmo, m’écriant avec emphase « Vers l’infini et au-delààààà !».

Quoi qu’il en soit, je t’embrasse sur chaque joue pour te remercier infiniment et au-delà, au nom du BRASS, pour cette saison en ta compagnie, qui (effet reprise post-tusséki aidant) nous a procuré la blinde de frissons et vertiges… On avoue, on a été tout chamboulé.e.s de sentir la joie qui voletait dans l’atmosphère lors de nos bamboches des dernières semaines… Bref, buée dans les yeux + grand cœur avec les doigts.

Et hop, un cochon pendu en guise de salutation !

Ton dévoué et chauve (souris) Jean Brass ?

#delartouducochon

P.S. On se recroise avant que je parte, avec d’autres drôles d’oiseaux du côté de Park Poétik ? Ou alors en mode perruche à Forest Sounds à mon retour ?

 

 

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