En chair et en os

★ Lettre de Jean

À Forest, le 10 juin 2021.

 

 

Pfizerisée, astrazénéqué,
 
Je sais pas toi, mais moi, je balance entre une joie qui déborde de partout (extase des réouvertures et des retrouvailles) et un carambolage d’interrogations du genre : Quelles leçons doit-on tirer de cette période ? Qu’est-ce qu’on devrait faire différemment après tout ça ? (emoji bonhomme qui se gratte la tête)
 
Dans le jardin du BRASS, on aurait bien fait un feu pour enterrer symboliquement cette année hardcore. Un feu bien balèze comme ceux qu’on faisait, dans le monde d’avant, à chaque solstice d’été, pour célébrer la fin de saison (tu y étais peut-être, au milieu d’une foule ambiancée, le front humide, l’écume aux lèvres et les hanches qui tanguent en cadence).
 
En cette fin juin 2021, pas de bar ni de grand feu, certes, mais en ligne de mire, enfin, des rendez-vous en chair et en os, et de la musique live, histoire de retrouver des sensations précieuses, sous un soleil brûlant comme l’envie d’être ensemble. En vrac et au choix, ça donne :
 
? Deux concerts au jardin
 
? Une performance musicale dans la salle des machines
 
? Une conversation (où on essaie d’imaginer une vie dans laquelle on bazarde notre smartphone par la fenêtre)
 
?‍♀️ Une expo (qui retrace les cogitations de gamin.e.s ayant turbiné tout au long de l’année)
 
? Une conférence gesticulée (où on se plonge au coeur des stéréotypes de genre)
 
? Un atelier parents/kets autour du tricot
 
Voilà. J’enfile déjà mon plus beau marcel à paillettes pour te retrouver. Adelante ! Yallah ! Davaï !
 
Ton fidèle,
 
Jean B.
 
 

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