À Forest, le 4 juillet 2025.

Mon roudoudou, ma canaille,

J’ai choisi le pire moment pour t’écrire. Je viens d’avaler convulsivement un bol de vieil pops (des miel pops que j’ai oubliés depuis 2-3 mois) – et toi, tu es probablement plus que jamais dans les tartines blocs pour ton départ en vacances, entre travail à terminer, valises béantes et gestion de qui nourrira le chat.

En tout cas c’est dommage. Parce que si tu avais été dispo pour me lire, j’aurais pu te raconter l’allégresse insouciante de nos javas de fin d’année au jardin, sous le soleil de juin ; j’aurais pu te faire le récit détaillé de nos sorties improbables avec les copines séniores pour taguer des murs à Forest. J’aurais pu demander à Chat gpt de reformuler mes laïus à la manière de Damso ou d’Amélie Nothomb, pour voir si ça les bonifiait. (En vrai, jamais de la vie ! Tu m’aurais vu·e la semaine dernière – en PLS – j’avais une formation sur les conséquences écologiques de notre consommation numérique y compris les IA ( #humanité au bord du gouffre #vertige #crise d’angoisse. Elle se branche où, la prise de conscience ??? On en reparle.)

EUH mais qu’est ce que je raconte  il y a bien parmi vous des gens qui ne partent pas à la mer, à la montagne, à la campagne, à Dubai, non ??? Si, comme moi, tu restes pour l’instant à Bxl avec des vieil pops à finir, et si tu ne sais pas quoi faire de ta couenne, n’hésite pas à nous rejoindre à partir de mardi au square Madelon. Ça fera un peu vacances, avec notre immense remorque/trapèze volant, et ce sera l’occasion de mettre à l’épreuve ton envie de voler VS ta peur de la chute (elle se branche où, la prise de confiance?)

Avec toute mon affection, du sol au plafond,

Ton Jean

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